Protéger les
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plantes des maladies et des insectes pendant leur croissance est le grand défi auquel se confronte l’agriculteur au quotidien. Le recours aux produits phytosanitaires est la solution la plus répandue actuellement pour ce travail. Malheureusement, pour l’environnement et la santé des consommateurs, abuser de ces produits n’est pas vraiment une bonne idée. Il existe cependant quelques précautions que vous pouvez prendre afin d’optimiser les effets des traitements phytosanitaires sans pour autant en utiliser une très grande quantité. Cet article vous en présente quelques-unes.
Lors de la pulvérisation des produits phytosanitaires, le déplacement du vent est un paramètre très important. En effet, quand il souffle trop fort, il y a un risque que les gouttelettes du produit, emportées par ce dernier, n’atteignent pas les plantes ciblées lors de la pulvérisation. Cela peut entrainer un véritable déséquilibre dans la concentration du traitement sur les plantes d’une même terre. Et comme vous vous en doutez, si, ne serait-ce qu’une seule plante contracte une maladie dans le lot, elle peut facilement contaminer les autres avec le temps même si ces dernières sont bien traitées. D’ailleurs, la réglementation interdit toute séance de traitement phytosanitaire lorsque la vitesse du vent dépasse les 19 km/h. Vous pouvez avoir un œil sur la circulation du vent en vous servant d’un guide sur les stations météo agricoles aujourd’hui.
Parmi les conseils sur l’optimisation des traitements phytosanitaires, c’est certainement le plus facile à comprendre. En effet, s’il pleut avant que la substance pulvérisée ne soit absorbée par les plantes, la pluie diluera leurs effets, au pire, elle les effacera complètement. Les plantes ont besoin de 2 à 6 heures pour complètement assimiler le traitement phytosanitaire. Le radar de pluie sera votre plus grand allié lors de la planification de vos séances de traitement.
Tout comme le vent, les traitements phytosanitaires ne font pas bon ménage avec la chaleur. Dans le cas de cette dernière, une bonne partie des gouttelettes pulvérisées s’évapore avant même d’atterrir sur les plantes. Il est conseillé de faire les traitements phytosanitaires de préférence lorsque le mercure du thermomètre oscille entre 12 °C et 25 °C.
Il faut également noter que la température impacte aussi la réceptivité des plantes. Plus il fait chaud, moins la plante absorbe correctement le traitement. Alors, choisir de procéder à la pulvérisation les jours où il fait moins de 25 °C est doublement efficace.
En somme, pour optimiser les traitements phytosanitaires vous devez procéder à ces derniers les jours de vent faible. Vous devez également vous assurer qu’il ne pleut pas ces jours et que la température ambiante n’excède pas les 25 °C.