Là cochenille rouge (Aonidiella aurantii) est un insecte appartenant à l’ordre Rhynchotafamille
Diaspididéssous-famille Aspidiotines. Ensemble avec
Là Aonidiella aurantii il se présente sous différentes formes. La femelle mature est la plus visible, d’environ 2 mm de diamètre, de couleur jaune, protégée par un follicule circulaire de couleur noisette avec des exuvies centrales rougeâtres et par un voile ventral complet et robuste. Le céphalothorax est bien développé et pendant la reproduction le corps devient réniforme.
Ensuite, nous avons le follicule mâle, de forme ovale, de la même couleur que la femelle, mais plus petit.
Enfin, le mâle ailé, de couleur jaunâtre et de dimensions ne dépassant pas un mm de longueur.
Sommaire
La cochenille rouge attaque surtout les agrumes, surtout le
La cochenille rouge vif des agrumes est capable d’infester non les fruits et les parties végétales des arbres (feuilles, écorce des branches et du tronc).
Sur les fruits les dégâts sont sérieux, car toute la peau est parsemée de parasites rouges, puis on a le durcissement et le flétrissement du fruit lui-même qui en pratique n’est plus comestible.
Sur la végétation, la cochenille rouge provoque le jaunissement, la défoliation, la fissuration de l’écorce et, si l’infestation est sévère, la mort de la plante.
Là Aonidiella aurantii il hiverne sur des plantes hôtes avec des individus à différents stades évolutifs. Dans les conditions environnementales les plus favorables, telles que celles typiques du sud et des îles, il parvient à compléter 4 générations par an, se chevauchant souvent.
La première génération se déroule de début mai à fin juillet-début août, les autres se succèdent jusqu’en novembre, la dernière se produisant de novembre à mai de l’année suivante.
Les femelles pondent en moyenne 60 à 150 œufs, avec la particularité d’avoir déjà terminé le développement embryonnaire. Pour cette raison, les nymphes de la cochenille rouge éclosent immédiatement.
La défense biologique contre la cochenille rouge est tout sauf simple, précisément à cause de ces générations qui se chevauchent. Premièrement, il est nécessaire de surveiller le verger à l’aide du pièges à phéromones, qui capturent les mâles et, en fait, diminuent la population totale du parasite. Une fois la présence de l’insecte constatée, d’excellents résultats de confinement sont obtenus en libérant insectes antagonistes utilesen particulier le parasitoïde Aphytis melinusqui pond ses œufs à l’intérieur de la cochenille puis s’en nourrit au moment de l’éclosion.
Cet insecte utile se trouve à la vente dans les bio-usines et est relâché dans les vergers au début du printemps puis s’installe définitivement.
Parmi tous traitements autorisés en agriculture biologique le seul recevable contre la cochenille rouge Aonidiella aurantii est l’huile minérale blanche, mélangée avec pyrèthre naturel. Le meilleur moment pour intervenir est l’hiver, à peu près en février, lorsqu’il y a peu de risques de causer des dommages aux insectes antagonistes, qui en hiver sont bien protégés dans le corps de la cochenille elle-même au stade de larve ou de pupe. A notre avis cependant, si vous avez choisi la défense biologique avec la libération du parasitoïde, mieux vaut ne pas prendre de risque et éviter carrément le traitement.