Là Cochenille de San José (Quadraspidiotus perniciosus) est un insecte appartenant à l’ordre Rynchotasuperfamille Coccoidéefamille Diaspididés. Ce ravageur nuisible des cultures arboricoles est originaire du nord de la Chine, mais est associé à la ville californienne de San José, où il a été étudié et classé pour la première fois en 1873. Des États-Unis, ce parasite extraterrestre il est arrivé en Europe entre 1920 et 1930, probablement en raison du commerce de matériel infecté.
C’est à ce jour l’un des espèce de cochenille le plus nuisible au monde, car il est extrêmement polyphage et capable d’attaquer plus de 200 espèces d’arbres.
Sommaire
Là Quadraspidiotus perniciosus c’est un coccidis qui se présente sous différentes formes : follicule femelle, femelle adulte, follicule mâle, mâle ailé.
Le follicule femelle est de forme circulaire et mesure 1,8 mm de diamètre. Il est de couleur gris ardoise, avec des exuvies centrales coniques jaunes. La femelle adulte est jaune citrine, sans voile ventral.
Le follicule mâle est grisâtre (plus clair que celui de la femelle), de forme ovale allongée, avec une exuvie légèrement excentrée, mesurant 0,8 mm de longueur.
Enfin le mâle ailé, doté d’une seule paire d’ailes, de couleur orange, avec l’extrémité de l’abdomen munie d’un stylet pointu.
La cochenille de San José est capable de causer des dommages à un grand nombre d’espèces d’arbres, tant cultivées que sauvages. Parmi les arbres fruitiers, il y a des dégâts sur pétillant Et fruit à noyauen particulier pommier, toutefois, pêche, prune, abricot, cerisier, amandier, Nèfle japonais. Les autres arbres fruitiers sensibles sont : kaki, quoi, cœur et les agrumes.
Pour les espèces d’intérêt forestier, la cochenille de San José s’attaque à de nombreux arbustes et arbres feuillus, dont : aubépine, peuplier, saule, tilleul, orme, lilas, troène, frêne.
La cochenille de San José attaque les branches, les tiges, les feuilles et les fruits des arbres.
Sur les branches, en correspondance avec les points d’implantation du parasite, les tissus corticaux apparaissent fortement rougis sous l’action de la salive. Des taches rouges sont évidentes sur les fruits et, en cas de fortes infestations, sur les feuilles. De petits creux et déformations peuvent également apparaître sur les poires et les cerises.
En Italie, la cochenille de San José hiverne principalement au stade de nymphe du premier âge, protégée par un bouclier provisoire noirâtre. Au mois d’avril, les femelles muent et deviennent matures et prêtes pour la fécondation, donc l’accouplement a lieu en avril-mai. Au bout de 30 à 40 jours, généralement fin mai, les femelles donnent naissance de 50 à 200 nymphes, un nombre variable selon la position de la mère sur la plante. En fait, il a été observé que les cochenilles de San José présentes dans la partie la plus haute de la plante sont plus fertiles. Cela explique aussi pourquoi les infestations se concentrent principalement sur les parties apicales.
Une fois écloses du follicule maternel, les nouvelles nymphes se fixent sur les branches, les feuilles ou les fruits en 1 à 4 heures. Après environ 20 jours, ils muent. Le cycle d’une seule génération s’achève en 33-55 jours, évidemment pas pour la génération hivernante qui commence en septembre et se termine en avril ou mai.
Ainsi, du printemps à l’automne, le parasite réalise deux générations complètes et en entame une troisième, c’est-à-dire les nymphes destinées à survivre à l’hiver.
La défense biologique contre le cochenille de San José doit commencer par des actions de surveillance. A cet effet, le pièges à phéromones qui attirent les mâles ailés avec le mécanisme de la confusion sexuelle. En utilisant des pièges, nous réduisons également la population, car le cycle est interrompu. Les pièges doivent être placés le plus haut possible près des arbres. Malheureusement, ils ne sont pas facilement disponibles sur le marché et ne peuvent être achetés que dans des magasins hautement spécialisés.
Heureusement, il existe plusieurs insectes antagonistes des cochenilles de San José dans la nature. Plus précisément, nous avons des prédateurs : Chilocorus bipustulatus Et Cybocéphale rufifrons, les deux coccinelles. Il existe aussi des parasitoïdes : Cybocéphale rufifronsEt Aphytis procliahyménoptères chalcidoïdes.
Dans un écosystème équilibré, où les pesticides chimiques et les désherbants toxiques ne sont pas utilisés, ces insectes bénéfiques sont capables de contenir les infestations. Dans les zones où elles sont absentes, on peut penser à les introduire artificiellement, comme on l’a vu pour la guêpe samouraï et le Punaise de lit asiatique.
Parmi les produits autorisé en agriculture biologique pour la défense contre l’échelle de San José, nous avons le huiles blanches (trouvées ici) et polysulfure de calcium. Les meilleurs moments pour utiliser ces produits sont au début du printemps et à l’automne, car ils essaient de cibler les nymphes du premier âge. Pour les utiliser, il est nécessaire de procéder à un mouillage abondant et uniforme de la cime, afin d’assurer la couverture de toute la structure squelettique de l’arbre.
Si l’infestation est élevée, il est conseillé de brosser les zones touchées avant le traitement.
Après les traitements, vous pouvez vous laver avec savon doux au potassium nettoyer la végétation souillée par la cochenille.