La Macrosiphum euphorbiaeconnu comme leaphidone de pomme de terre et de tomateest un insecte appartenant à l’ordre Rhyncotafamille Aphididés. Ce ravageur commun des jardins est originaire d’Amérique du Nord, mais on le trouve actuellement partout dans le monde, y compris en Italie. Les espèces Macrosiphum euphorbiae entre autres, il ressemble à un autre ravageur fréquent des jardins, à savoir le puceron du rosier (
L’aphidone de la pomme de terre et de la tomate fait partie des
Les colonies de pucerons infestent principalement les feuilles. Ainsi, lors de l’inspection des champs, en particulier au début de la culture, n’oubliez pas de jeter un coup d’œil sous les feuilles. Les infestations peuvent également s’étendre aux fleurs et, dans le cas du piment, aux petits fruits juste attachés.
Sur les feuilles, l’aphidone provoque un ralentissement végétatif et un flétrissement, sur les fleurs il y a un risque d’avortement et donc de perte de production. Les dommages peuvent également être indirects et sont encore plus effrayants, car Macrosiphum euphorbiae c’est le vecteur de nombreux virus de culture, dont le plus dangereux est le virus de la courbure de la pomme de terre.
Les attaques les plus fortes ont lieu au printemps, puis, généralement, s’il y a une bonne présence d’insectes utiles dans le jardin, les populations de pucerons régressent.
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Heureusement, il existe plusieurs insectes bénéfiques dans la nature qui peuvent naturellement limiter l’aphdone des pommes de terre et des tomates. Voici l’importance de ne pas utiliser de pesticides dans le jardin, afin de favoriser l’établissement d’un équilibre naturel entre parasites et antagonistes. Les prédateurs les plus connus des pucerons sont les coccinellessous forme adulte et larvaire.
Les larves de Chrysopid neuroptera remplissent également cette fonction; le myrid rincoti (Macrolophus caliginosus, macrolophus pygmaeus, dicyphus errans); syrphes diptères (Syrphus ribesii, Episyrphus balteatus). Ensuite, nous avons les parasitoïdes (hyménoptères pucerons) de l’espèce Aphidius ervi Et Volucre de praon.
Dans la culture en serre de tomates et de poivrons, bon nombre de ces insectes bénéfiques sont relâchés artificiellement pour la protection des cultures.
Pour éviter de grandes infestations d’aphdone de la pomme de terre et de la tomate, nous pouvons tout d’abord garder les cultures exemptes de mauvaises herbes. Souvent, les pucerons passent des graminées spontanées le long des rangées aux plantes cultivées. Dans le cas du Patate il est né en tomate la meilleure chose à faire est bourrage périodique, afin de garder le sol libre. L’alternative au bourrage (pas pour les pommes de terre) est paillis, éventuellement naturel.
Une autre chose à éviter sont les excès de fertilisation organiquepar exemple avec le fumiercar la croissance végétative exagérée favorise la présence de ces parasites.
Toujours à titre préventif, il est possible d’utiliser des macérats naturels, tels que : Ail, ortie, queue de cheval. Les plantes doivent être traitées avec des macérats avant que l’infestation ne se produise, car ils agissent très bien comme répulsifs. Nous vous rappelons que ce ne sont pas des insecticides chimiques, donc un traitement préventif est préférable, mais régulier, par exemple une fois par semaine.
Un autre produit intéressant à utiliser sur les cultures pour la prévention des parasites (et pas seulement des pucerons) est le zéolithe micronisée (que vous trouvez dans les magasins spécialisés). La zéolithe crée une patine protectrice sur la plaque foliaire des plantes, afin de décourager l’attaque des parasites. C’est aussi un excellent fongicide, utile pour prévenir des maladies telles que mildiou. Ainsi avec un seul produit et quelques interventions vous aurez plus de bénéfices.
Entre les produits autorisés en agriculture biologiqueles plus adaptés contre les pucerons sont au nombre de deux, les savon doux au potassium et le pyrèthre naturelque vous pouvez trouver respectivement ici (le savon) Et ici (le pyrèthre).
Attention à n’effectuer les traitements avec ces produits que le soir, afin de ne pas abîmer les insectes bénéfiques très actifs durant la journée.