Nous allons parcourir les aspects les plus importants de cet arbre : de sa définition et de sa structure, en passant par sa relation avec l’environnement extérieur et en terminant par plusieurs curiosités de l’olivier qui ne manqueront pas de vous surprendre.
Nous commençons par une définition introductive de l’olivier, olea europaea pour la communauté scientifique. Il s’agit d’un arbre classé comme arbre de taille moyenne qui atteint généralement une hauteur de 10 mètres et même 15 mètres dans certains cas.
C’est un arbre robuste et longévif, classé comme arbre à feuilles persistantes, car il conserve ses feuilles tout au long de son cycle de vie. C’est un arbre millénaire, dont certains ont jusqu’à 4 000 ans !
Sommaire
Ensuite, nous allons analyser les principales parties de la structure physique de l’arbre, depuis son système racinaire qui le maintient dans le sol jusqu’à la forme de sa couronne :
En ce qui concerne son SYSTÈME RADIAIRE, l’olivier possède un système racinaire composé d’une ou plusieurs racines principales épaisses et d’une série de racines fines aux extrémités latérales des racines principales. En plus de l’ancrage au sol, ce système est chargé de conduire l’eau et les sels minéraux vers le reste de la plante et de stocker les substances de réserve – un véritable bijou capable de résister à des températures élevées !
La répartition des racines dépendra de l’âge de l’arbre (chez les jeunes oliviers, les racines fines resteront dans le même trou sous la zone de goutte à goutte, tandis que chez les oliviers plus âgés, les racines iront au-delà de cette zone), du type de sol (plus profond avec des sols sablonneux et légèrement argileux) et de la disponibilité de l’eau (en fonction des réserves en eau du sol, de la profondeur de la nappe phréatique, etc.)
Base de l’olivier
Nous passons à la partie centrale de l’olivier : LA TIGE. C’est la partie chargée de transporter la sève des racines aux feuilles, de stocker les nutriments et, comme fonction principale, de soutenir le squelette de l’olivier.
À la jonction entre le tronc et les racines, se forme le col de l’arbre, qui dans le cas particulier de l’olivier est appelé STEM, car l’effet de l’érosion et le passage du temps font que cette zone est saillante.
Dans notre voyage ascendant à l’intérieur de l’olivier, nous arrivons à notre prochaine station : les fleurs et les fruits.
La FLEUR D’OLIVIER porte différents noms selon la zone géographique : rapa, trama… Elle est disposée en grappes de 10 à 40 fleurs selon la variété. Elle possède quatre pétales ouverts blancs ou jaunâtres. Et méfiez-vous de son pollen, car il peut affecter considérablement les personnes allergiques pendant les mois de floraison.
Fleur d’olivier
La fleur d’olivier est également présente dans nos contrées pendant les mois de mai et juin.
Quant au FRUIT de l’olea europaea, c’est l’olive. Il s’agit d’une drupe comestible, de forme ovale, avec une seule graine à l’intérieur, d’une couleur verte intense qui devient violette foncée en mûrissant.
Qu’est-ce que la VECERIA et quand se produit-elle ?
Nous en arrivons à l’explication d’un phénomène très caractéristique de l’olivier lié à la production de cet arbre fruitier appelé veceria.
Ce phénomène particulier consiste en ce qu’après une année de récolte abondante, il y a une autre année avec peu ou pas de récolte, sans que cet effet se développe sur une base biannuelle. Nous pouvons donc conclure qu’il s’agit d’un arbre dont la récolte n’est pas uniforme.
Il n’existe pas de technique efficace pour contrôler cet effet chez l’olivier, mais il existe des techniques qui peuvent l’atténuer, comme l’irrigation, la fertilisation azotée et la récolte précoce.
Température et pluviométrie idéales pour l’olivier
L’olivier est une espèce d’arbre originaire de la Méditerranée orientale, une région caractérisée par une grande amplitude thermique et des précipitations irrégulières, alternant étés chauds et secs et hivers froids et pluvieux.
De ce fait, l’olivier est parfaitement adapté à ce type de climat, car il est capable de supporter aussi bien les périodes annuelles de pluie et de froid que les longues sécheresses et les températures élevées. Comme on le sait, ce climat est caractéristique du sud de l’Espagne.
En ce qui concerne la température, il est capable de résister à des températures basses allant jusqu’à 8ºC en dessous de zéro. Cependant, il est plus sensible aux températures extrêmement élevées, qui peuvent causer de graves dommages, surtout pendant la période de floraison.
En ce qui concerne la pluviométrie, il est adapté aux zones de faible humidité, nécessitant une pluviométrie comprise entre 600 et 800 mm/an. En revanche, les placer dans des zones plus humides peut provoquer des maladies cryptogamiques qui entraîneraient la chute des fleurs et donc une baisse importante du rendement de l’olivier.
L’olivier est connu dans le monde entier pour être l’arbre qui produit actuellement l’huile d’olive. Pourtant, c’est un arbre qui a été entouré d’une multitude de curiosités depuis le début de l’histoire.
Ses origines remontent à 4 000 ans avant Jésus-Christ et, depuis le début de l’humanité, il est considéré comme un arbre sacré et mystique par différentes cultures millénaires. Par exemple, il apparaît dans la tombe de Toutankhamon. Dans l’Athènes classique, il était interdit d’y toucher, les personnes coupables de les blesser ou de les couper étaient bannies, même les dieux Hercule et Athéna étaient liés à cet arbre mystique. De plus, pour les Hébreux, l’huile d’olive était un symbole de prospérité, de bénédiction divine et de joie.